Plongez dans la vie souterraine des moulins
« Bien au-dessous du sol mugit un torrent ; personne, là-haut, ne s’en doute ». Tels sont les mots d’Andersen au sujet des Moulins souterrains du XVIIe siècle que l’on peut visiter, l’été.
Si certains médias classent Le Locle au plus bas de l’échelle, c’est qu’ils n’ont pas pris la peine de se pencher sur cette petite ville neuchâteloise, classée avec sa consœur de La Chaux-de-Fonds au patrimoine mondial de l’UNESCO pour son urbanisme horloger.
Oui, cela fait trois siècles que la vallée rayonne dans le monde entier grâce aux hommes dont le cœur et l’ingéniosité battent au rythme de l’horlogerie. Et la culture du Locle ne s’arrête pas aux montres.
L’histoire raconte que le poète et conteur danois, Hans Christian Andersen, y aurait séjourné trois fois. Une rue de la ville lui est même dédiée. De façon plus actuelle, chaque année, le Rock Altitude Festival enflamme les cœurs avec de très grands noms comme Neurosis, Charlie Winston ou encore Cult of Luna. Le Locle aime se dévoiler de façon originale, en BD par exemple ou par le biais d’une application mobile à valeur de découverte. Si la parure de la ville est de toute évidence attrayante, pourquoi choisit-on Le Locle ? Parce que les gens portent cette ville avec le cœur, leur envie de partage et leur générosité qui sont aussi authentiques que les murs qui la constituent.
« Bien au-dessous du sol mugit un torrent ; personne, là-haut, ne s’en doute ». Tels sont les mots d’Andersen au sujet des Moulins souterrains du XVIIe siècle que l’on peut visiter, l’été.
Le parcours horloger : 39 étapes pour découvrir l’histoire horlogère du Locle, du savoir faire de Daniel Jean-Richard à l’urbanisme horloger, patrimoine de l’UNESCO.
Sainte-Croix – Le Locle est la première de 4 étapes de l’Arc jurassien, célèbre étape à vélo. 60 km, pour 860 mètres de dénivelé. Du Locle, on peut ensuite pédaler jusqu’à Tramelan.
L’ambiance caractéristique du Locle peut se résumer en une histoire, qui m’est arrivée l’an dernier. J’étais à une conférence de presse de la commune et j’ai perdu mon stylo. Ça peut paraître anecdotique et sans intérêt mais je tenais à ce stylo. Mon père me l’avait offert. Je suis retourné sur le lieu le lendemain. Les organisateurs ont ratissé l’intégralité du bâtiment avec moi, sans succès. Ils étaient navrés. Le lendemain, je reçois au bureau à Neuchâtel une petite enveloppe déposée le matin, avec mon stylo et un petit mot.
Voilà, Le Locle, c’est ça. Beaucoup, beaucoup de gentillesse.